Nos recommandations

Grâce à la localisation mondiale et à la diversité des métiers de l’artisanat, les artisans ont le pouvoir d’apporter aujourd’hui à notre planète en danger un équilibre biologique plus harmonieux, plus de prospérité et de croissance pour chacun d’entre nous.

Pour faire simple, voici quelques mots de Yann Arthus Bertrand :

Les émissions de gaz à effet de serre favorisent le réchauffement climatique, cela augmente la fonte des glaces qui favorise la montée des mers et l’érosion des terres. Dans un peu plus d’un siècle, la migration de plus de 3 milliards d’individus se déplacerons sur des terres plus hostiles.

D’après un rapport de la Banque mondiale, le changement climatique va transformer très prochainement plus de 143 millions de personnes en réfugiés climatiques, cherchant à échapper aux mauvaises récoltes, à la pénurie d’eau et à la montée du niveau des mers. Une grande partie de la migration à venir va initier un déplacement des populations des zones rurales vers les zones urbaines sur les 30 prochaines années. Sans surprise, les personnes les plus pauvres de ces régions seront les plus touchées.

Si le monde réagit à temps pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’engage dans une « solide planification du développement », les déplacements de migrants pourraient être réduits de 80 %.

Le changement climatique créera plus de migration que n’importe quel autre événement dans les années à venir. Mais le pire peut encore être évité. En agissant pas, nous déracinons volontairement de nombreuses peuplades vers l’exode.

Pour réduire l’empreinte carbone, soyons tout simplement responsables de nos actions !

Objectif n°1, réduire l’empreinte carbone

Les principales causes du réchauffement climatique sont :

  • L’importante production de CO2;
  • L’utilisation de quantités considérables de combustibles fossiles ;
  • La déforestation.

Parmi les principales conséquences, on note :

  • Une instabilité des températures et des précipitations ;
  • Un risque pour la vie des hommes et des animaux ;
  • La fonte des glaciers continentaux et alpins.

Les principales conséquences de la fonte des glaces sont :

  • L’élévation du niveau de la mer
  • Submersion importante de zones continentales
  • Déséquilibre de l’activité cyclonique et anticyclonique.
  • Déséquilibre de la chaîne alimentaire.
  • Perturbation du cycle naturel de plusieurs espèces marines et terrestres.

Il ne reste que très peu de temps pour agir. Les auteurs concluent que sans réduction des gaz à effet de serre et autres pollutions, la migration climatique va probablement croître jusqu’en 2050 puis s’accélérer à un rythme encore plus élevé.

Soyons responsables et engagés !

Pourquoi intégrer l’environnement dans votre stratégie d’entreprise ?

Contribuer à une économie plus responsable pour baisser l’impact sur la santé des gens, l’environnement et le changement climatique.

Améliorer son image en communiquant sur des actions respectueuses de l’environnement.

Développer sa marque employeur et le sentiment d’appartenance de ses équipes en leur permettant de s’engager dans des actions éthiques en phase avec les enjeux sociétaux actuels.

N’oubliez jamais, écologie rime avec économie, votre bilan financier ne s’en portera que mieux.

70% des émissions mondiales de carbone émanent de seulement 100 entreprises, selon l’ONG Carbon Disclosure Project. Si elles sont responsables d’une grande portion des émissions de CO2, elles font également partie de la solution. En effet, les entreprises à toutes les échelles ont un rôle clé à jouer dans la transition vers un monde bas carbone. De plus en plus d’individus évoquent l’envie de contribuer à la lutte contre le changement climatique et pourquoi pas commencer par des bons gestes et pratiques au sein de votre entreprise ?

Si nous adoptons les bons gestes à la maison à titre individuel, nous pourrons ensuite en faire bénéficier nos entreprises avec facilité et bénéfices à clé.

Écologie rime avec économie !

LES 15 RECOMMANDATIONS ARTISAMONDE POUR RÉDUIRE L’EMPREINTE CARBONE DE VOTRE ENTREPRISE ET FAIRE DE GROSSES ECONOMIES…

1. Repenser les déplacements domicile-travail de vos collaborateurs

2. Adopter des Éco-gestes au quotidien

3. Choisir un fournisseur d’énergie renouvelable

4. Se méfier du numérique

5. Participer à la compensation carbone à définir en équipe

6. Sensibilisez vos collaborateurs sur des bonnes pratiques

7. Encouragez l’usage des transports en commun

8. Autorisez le télétravail

9. Diminuez les déplacements pros avec la visioconférence

10. Encouragez les circuits alimentaires courts

11. Réduisez le papier

12. Mettre en place le crédit mobilité

13. Impliquez vos équipes pour des actions RSE

14. Adopter une mobilité durable pour vos équipes

15. Lutter contre l’obsolescence programmée : un fléau pour l’environnement

1. REPENSER LES DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL ET PROFESSIONNELS DE VOS COLLABORATEURS

Les transports représentent le premier secteur émetteur dans l’Hexagone, produisant 29,4% des émissions de gaz à effet de serre en France, dont 95% sont attribuables au trafic routier, selon le ministère de la Transition énergétique.

Il s’agit ainsi de limiter les déplacements en voiture, que ce soit pour se rendre au travail ou pour aller en déplacement professionnel. Favoriser le télétravail et les visio-conférences apparaît comme une solution idéale pour réduire la fréquence de ces déplacements. En proposant le choix à vos salariés de faire du télétravail une ou encore plusieurs fois par semaine, vous pouvez limiter les émissions de CO2 associées au transport et améliorer leur bien-être.

Il est également nécessaire de privilégier les modes de transport moins émetteurs, tels que les transports en commun, le covoiturage, le vélo et la marche. Afin d’inciter ces changements, envisagez d’augmenter le remboursement de 50% à 100% de l’abonnement aux transports en commun, de créer une plateforme interne de covoiturage, de former vos collaborateurs à l’écoconduite, ou encore d’investir dans des aménagements sur votre site pour des abris à vélo, etc.

Vous pourriez également proposer le crédit mobilité à vos salariés, un mécanisme qui consiste à remplacer partiellement ou totalement les véhicules de fonction. En effet, les salariés décident de remplacer leur grosse voiture de fonction par un modèle plus petit, d’y renoncer complètement ou de s’intégrer à un système d’autopartage. En contrepartie, ils recevront une somme financière représentant la différence de coûts entre les deux véhicules ou encore un montant plus important lorsqu’ils renoncent complètement à leur voiture de fonction. Ils pourront utiliser la somme versée pour financer leurs déplacements personnels et professionnels (l’achat de billets de train, un forfait pour les transports en commun, la location ponctuelle d’une voiture), encourageant ainsi la multimodalité et réduisant l’impact environnemental tant de l’entreprise que le particulier.

2. ADOPTER DES ÉCO-GESTES AU QUOTIDIEN

Vous l’avez entendu mille fois : éteignez la lumière lorsque vous sortez d’une pièce, baissez le chauffage, optez pour des ampoules à basse consommation…

Réduire votre facture énergétique dans vos locaux est une étape incontournable et relativement simple à déployer. Deux piliers entrent en jeu : la sobriété et l’efficacité énergétique, le premier s’agissant d’éviter les gaspillages, le dernier consistant à consommer mieux et avec moins d’énergie pour le même niveau de confort.

Concrètement, pour accomplir une consommation énergétique plus sobre, vous devriez consommer de l’énergie uniquement quand vous en avez besoin : éliminez donc les veilles inutiles de vos ordinateurs, imprimantes, photocopieurs, etc. au bureau ! Bien que ces éco-gestes n’exigent pas un effort colossal, il peut être difficile au début d’encourager vos collaborateurs à incorporer des nouvelles habitudes dans leur quotidien au travail. La conduite du changement passe ainsi par une communication engageante et visible dans vos locaux. L’efficacité énergétique, quant à elle, repose sur l’utilisation d’équipements performants (et bien classés sur l’étiquette énergie) ainsi qu’une bonne isolation de vos bâtiments.

3. CHOISIR UN FOURNISSEUR D’ÉNERGIE RENOUVELABLE

La combustion des énergies fossiles étant la première source des émissions de gaz à effet de serre, il y a des réductions importantes potentielles à exploiter en passant à un fournisseur d’énergie renouvelable.

En septembre 2018, Greenpeace a publié son classement des fournisseurs d’électricité, mettant à l’honneur trois options « vraiment vertes » peu connues du grand public. En tête du classement il y a Energie d’ici, qui propose de l’électricité à 100% renouvelable, provenant de petites installations hydrauliques en France. Enercoop occupe la deuxième place, s’approvisionnant à 97% d’origine renouvelable- éolienne, solaire, hydraulique – et soutenant les projets citoyens d’investissement dans les énergies renouvelables. Finalement, Ilek s’approvisionne à 100% auprès de producteurs d’électricité renouvelable, dont 60% d’origine éolienne et 40% d’origine hydroélectrique.

En outre, selon Greenpeace, il est maintenant facile de quitter un fournisseur d’énergie pollueur pour un fournisseur vert, d’autant plus avec le service WattValue qui facilite ce processus pour les entreprises.

4. SE MÉFIER DU NUMÉRIQUE

Selon un rapport du WWF publié en mars 2017, l’empreinte écologique quotidienne d’un salarié au travail devant un ordinateur équivaut à la consommation électrique de 80 ampoules allumées pendant la même durée, soit l’équivalent sur une année de 3 100km de circulation en voiture ou la distance entre Paris et Moscou.

La digitalisation a sans doute révolutionné le monde professionnel, avec de nombreux avantages en termes d’efficacité et de dématérialisation des documents au travail, permettant de réduire la consommation de papier. En revanche, le numérique n’est pas dénué d’impacts négatifs, non seulement en raison de la fabrication et le fonctionnement énergivores des appareils électroniques, mais aussi la sollicitation aux serveurs. Des gestes qui peuvent vous paraître anodins ont en effet une empreinte carbone lourde : envoyer un mail, faire une requête via un moteur de recherche, consulter un site web, etc. Stocker vos fichiers dans le cloud a également transformé les systèmes d’archivage dans les entreprises. Toutefois, les émissions de CO2 produites par les infrastructures liées aux technologies de l’information sont supérieures à celles de l’Allemagne, 6e pays émetteur dans le monde !

Comment s’attaquer à ces problèmes ? Premièrement, lutter contre l’obsolescence programmée des équipements informatiques ! Deuxièmement, s’habituer à utiliser l’informatique d’une manière plus raisonnable, par exemple, en saisissant directement les adresses des sites web recherchés et en favorisant les messageries instantanées en entreprise au lieu des mails lourds. Essayez de limiter le nombre de destinataires et de pièces jointes dans vos mails et utilisez des moteurs de recherches écolo comme Ecosia, qui a déjà planté 52 millions d’arbres grâce à ces utilisateurs !

5. PARTICIPER À LA COMPENSATION CARBONE ET L’INSETTING

Votre entreprise peut contribuer à la séquestration du carbone en participant à des programmes de reforestation et d’agroforesterie à l’échelle nationale et dans le monde, en lien avec des populations et des producteurs locaux. Cela permet d’améliorer son empreinte environnementale, tout en restaurant des écosystèmes.

À différence de la compensation carbone traditionnelle qui a lieu dans un endroit et cadre éloigné du vôtre, vous pouvez aussi intégrer la compensation carbone au cœur de vos filières et métiers dans une démarche d’« insetting ». Ce type de compensation interne augmente la visibilité de vos efforts auprès de vos collaborateurs, permettant de les inspirer, de donner du sens à votre métier et de préserver les ressources dont dépend l’activité de l’entreprise.

Les locaux de votre entreprise constituent une des bases de votre démarche environnementale. Quand on sait que la combustion des énergies fossiles est la première source d’émissions de gaz à effet de serre au monde, opter pour un fournisseur d’énergie issue d’énergies renouvelables est déjà un premier levier important. Greenpeace met par exemple en avant des acteurs tels que « Energie d’ici » ou « Enercoop » qui proposent de l’électricité verte issue d’éoliennes, panneaux solaires ou installations hydrauliques et hydroélectriques. La domotique intérieure de votre bâtiment pour aussi contribuer à optimiser votre consommation d’énergie en programmant l’allumage et l’extinction de vos ressources quand vous en avez réellement besoin. L’utilisation d’ampoules basse consommation, les économiseurs et l’isolation sont également des éléments à considérer.

6 – SENSIBILISER SES COLLABORATEURS SUR LES BONNES PRATIQUES

En tant que personne morale, votre entreprise à une responsabilité sociale. Chaque jour, des dizaines, des centaines ou des milliers de personnes se regroupent pour travailler dans vos locaux, tout autant de personnes auprès de qui vous pouvez diffuser des messages responsables : éteindre la lumière quand on quitte une pièce, fermer les robinets, éteindre les écrans d’ordinateurs après utilisation, doser l’usage du chauffage et de la climatisation, trier ses déchets ou encore privilégier le réutilisable au jetable lors des pause-café (ce que propose la jeune entreprise « Newcy » qui met à disposition des gobelets personnalisables et réutilisables en s’occupant ensuite de la collecte et du lavage après utilisation. Parler des bons gestes à adopter au quotidien peut se faire d’énormément de façons différentes dans le cadre d’une campagne de communication interne : affichage print, écrans d’accueil, messagerie collaborative (Teams ou Slack), écrans de veille des ordinateurs, séminaire ou conférence sur le thème de l’environnement.

7- ENCOURAGER L’USAGE DES TRANSPORTS EN COMMUN

Les trajets domicile-bureau de vos collaborateurs contribuent fortement à l’empreinte carbone de votre entreprise. De toute évidence, si vous voulez déclencher des résultats concrets en termes d’écoresponsabilité, le transport est un de vos premiers axes de travail. Dans cette optique, une des solutions les plus accessibles est d’encourager l’utilisation des transports en commun. Pour cela, passer d’une prise en charge de 50% à 100% des abonnements de vos collaborateurs est un signal fort et souvent efficace. Sensibilisez aussi vos équipes au covoiturage pour ceux qui le peuvent, soit en interne, soit sur l’incontournable BlaBlaCar. Incitez également les gens à venir à vélo en prévoyant des abris, parlez d’éco-conduite, mettez en place des navettes lors de vos événements internes. Bref, les idées sont nombreuses !

8 – AUTORISER LE TÉLÉTRAVAIL

Mettre en place un accord de télétravail est une réponse simple à apporter pour réduire les déplacements de vos équipes et donc leur empreinte carbone. Bien-sûr, le télétravail, ça se pense en amont, avec les bons outils collaboratifs, une sécurisation de votre système d’information pour les accès à distance, des moyens de communication opérationnels etc. Une fois ces étapes validées, le télétravail permet un impact direct sur le bilan carbone de votre entreprise. Vous associez en plus l’utile à l’agréable car le télétravail améliore la qualité de vie des collaborateurs et constitue une attente grandissante du côté des salariés.

9 – DIMINUER LES DÉPLACEMENTS PROS AVEC VISIOCONFÉRENCE

À l’heure du digital, se déplacer physiquement pour le moindre rendez-vous n’a rien d’écoresponsable. Les solutions de visioconférence professionnelle proposent aujourd’hui une expérience très immersive et une qualité d’échange absolument irréprochable. Les meilleures solutions du marché comme Lifesize permettent de mener des réunions sans coupure et avec une image haute définition. Ainsi, non seulement vous pourrez réduire votre empreinte carbone mais vous ferez également gagner un temps énorme à vos équipes. De la même façon, vous baisserez vos coûts de déplacement et vous éviterez les impondérables tels que les retards, les pannes, les accidents ou les grèves. Voilà une action concrète et accessible à toute entreprise qui souhaite participer au défi environnemental.

10 – ENCOURAGER LES CIRCUITS COURTS

L’alimentaire pèse lourd dans la production mondiale de gaz à effet de serre. Il faut être clair, votre entreprise à elle seule ne peut pas inverser cette tendance, elle peut en revanche contribuer à la limiter en mettant en place une action responsable. Vous pourriez par exemple instaurer la livraison d’un panier alimentaire bio pour vos collaborateurs. Un panier qui proviendrait d’un producteur local pour encourager la consommation de produits de qualité dans un circuit de commercialisation court. Des produits issus d’une production plus propre, avec moins de déchets d’emballage et moins de transport entre le producteur et l’assiette du consommateur.

11 – RÉDUIRE LE PAPIER

Le papier étant le déchet de bureau le plus important, il est intéressant de prévoir un plan d’action au sein de votre entreprise pour le réduire. Votre performance environnementale passe forcément par cette étape. Pour atteindre cet objectif, il existe de nombreux leviers comme la réduction des impressions, l’utilisation des brouillons et des versos, la dématérialisation de vos process avec une solution de GED (Gestion électronique des documents), l’utilisation de papier écoresponsable etc. On vous donne plein d’idées dans un article dédié au papier pour réduire sensiblement votre consommation de papier et faire un pas solide vers la digitalisation.

12 – METTRE EN PLACE LE CRÉDIT MOBILITÉ

Le crédit mobilité séduit peu à peu nos entreprises françaises, même s’il gagnerait à être plus connu. Il vise à simplifier la gestion des flottes de véhicules dans les entreprises, tout en apportant une touche écolo. Concrètement, votre entreprise peut proposer à ses collaborateurs 3 options :

Changer de voiture de fonction pour un modèle plus petit et se voir directement reverser la différence de prix

Louer ponctuellement une voiture de fonction avec le crédit mobilité et encourager l’autopartage

Renoncer à son véhicule de fonction et bénéficier d’un crédit mobilité important pour prendre les transports en commun

Dans les 3 cas, l’idée est d’aller vers des moyens de transport moins consommateurs en ressources pour mieux maîtriser votre empreinte carbone.

13 – IMPLIQUER SES ÉQUIPES POUR DES ACTIONS DURABLES (RES)

Faire réfléchir et agir vos équipes en mode collaboratif sur le sujet environnemental est une façon habile de les impliquer sur un projet éthique, certes hors métier, mais facilement valorisable pour votre entreprise. Vous pouvez laisser un comité environnemental se constituer pour proposer des idées et mener des actions écoresponsables en phase avec votre taille et vos besoins. Ce genre de collaboration participative permet de faire avancer votre entreprise sur ce sujet d’envergure et de voir éclore des idées souvent pertinentes. En plus, vos équipes s’approprieront plus facilement le sujet écologique et la posture à adopter en co-construisant cette action avec vous, plutôt que de recevoir uniquement des messages descendants de la part de la Direction. Créer un groupe dédié à la démarche éco-responsable de notre entreprise sous la forme d’actions RSE (responsabilité sociale des entreprises).

En clair, c’est une contribution volontaire des entreprises au développement durable, Une structure qui élabore une politique de RSE s’engage à “intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’homme et de consommateurs dans leurs activités commerciales et leur stratégie de base”, toujours d’après le texte de la commission européenne. L’objectif pour ces entreprises est d’avoir un impact aussi positif sur la société que sur l’environnement. Tout entreprise souhaitant s’engager dans une politique de RSE doit allier transparence et éthique pour ses actions, tout en prenant en considération les attentes des parties prenantes à sa gestion, l’ensemble de l’organisation et des partenaires, pour un engagement global.

14 – ADOPTER UNE MOBILITÉ DURABLE POUR VOS ÉQUIPES

Dans ce contexte de production excessive de GES, les déplacements professionnels et les trajets domicile/travail occasionnent 12 millions de tonnes de CO2 chaque année en France. C’est le premier poste d’émission de gaz à effet de serre (GES) des activités de bureau. Les 3/4 des trajets se font en voiture, avec, le plus souvent, une personne par voiture. Par ailleurs, les trajets domicile/travail représentent 30% de l’usage des transports routiers. Si les entreprises ne peuvent pas contraindre leurs salariés à adopter des habitudes de mobilité durable, elles peuvent mettre en place des incitatifs et agir sur les impacts de sa flotte ou des déplacements professionnels.

Pour les entreprises qui disposent d’une flotte de véhicules, la première action à mener est de la rationaliser afin de s’assurer que celle-ci soit adaptée au nombre d’usagers et aux besoins réels. Une flotte rationnelle se caractérise par un taux d’utilisation important des véhicules

Mettre en place un service d’auto-partage., l’un des véhicules de la société. Ainsi, la taille du parc automobile peut bien souvent être réduit de 30 à 40%.

Renouveler le parc automobile en remplaçant progressivement les véhicules de plus de cinq ans par des véhicules hybrides ou électriques.

Réaliser des formations à l’éco-conduite afin de diminuer les consommations de carburant et les accidents.

Il existe également de nombreuses mesures à l’attention des collaborateurs afin de les inciter à adopter une mobilité alternative et durable. Outre la réduction des coûts, ces pratiques permettent également d’améliorer leur bien-être :

Promouvoir l’adoption des modes doux (marche, vélo, etc.) et alternatifs (transports en commun, covoiturage, etc.) grâce à des événements de sensibilisation, des supports de communication ou encore des dispositifs d’accompagnement tels que la prise en charge

Mettre à disposition des bornes de recharge pour les employés qui disposent de véhicules électriques.

15 – LUTTER CONTRE L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE

Un fléau pour l’environnement

Qu’est-ce l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée a pour objectif de réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour provoquer un remplacement rapide. Apple a été le premier grand groupe à être accusé de tromperie et obsolescence programmée, en janvier 2018.

Quelles sont les répercussions environnementales de l’obsolescence programmée ?

Cette surproduction d’ordures se retrouve la plupart du temps exportés dans les pays du Sud, créant des dépotoirs à ciel ouvert. Ces déchets coûtent de surcroît chers aux pays du Nord puisqu’il faut bien financer les systèmes de collecte des produits jetés. Sur place, les activités de démontage des déchets et de récupération de matière première exposent les travailleurs, dont des enfants, à des substances parfois toxiques comme le mercure et le plomb. Substances qui se déversent dans la nature et la polluent, tandis que les besoins de production de nouveaux équipements épuisent les ressources naturelles. Terres et minerais rares sont les matériaux les plus convoités puisque certaines de leurs propriétés chimiques et physiques permettent le fonctionnement de nombreuses applications de haute technologie.

En conclusion

La transition écologique est un challenge sur le long terme et l’évolution des comportements peut parfois prendre du temps. Votre entreprise a en tout cas une vraie responsabilité en termes de sensibilisation et d’actions concrètes pour y contribuer. Définir l’enjeu écologique comme un des piliers de votre ADN sera un atout de taille dans votre communication, vos recrutements ou encore l’image renvoyée à vos parties prenantes (clients, partenaires, fournisseurs, investisseurs). Quand on parle d’économie plus verte, la frontière entre l’effort et l’opportunité est finalement très mince. Si vous vous impliquez dans une démarche écoresponsable, c’est tout votre business qui peut en bénéficier in fine.


GLOBALEMENT…

Réduire votre empreinte carbone nécessite des changements dans le fonctionnement de votre entreprise, qui parfois constituent des véritables compromis mais plus souvent représentent une opportunité pour devenir plus efficace et faire des économies !

Sources : Carbon Disclosure Project, Ministère de la Transition énergétique, WWF

Réduire son empreinte carbone grâce à la technologie :

Il existe des outils technologiques qui permettent de réduire intelligemment sa consommation d’énergie. En voici quelques-uns :

Wiwaldy est une application crée par deux français permettant à tous de devenir acteur de sa consommation électrique. Il est désormais possible, grâce à une interface simple et intuitive de suivre en direct sa consommation et ainsi, la décortiquer rapidement.

Ween : le thermostat connecté. Cette application est compatible avec la plupart des systèmes de chauffage (électrique, bois, fioul, gaz). La programmation du chauffage s’adapte en fonction de vos habitudes, de vos préférences et de la météo du jour.

Geco, cette application permet de réaliser des économies de carburant de l’ordre de 10 % . Geco offre des conseils pratiques pour rouler intelligemment sans impacter le temps de trajet.

Hydrao propose une solution innovante qui permet de suivre sa consommation d’eau chaude. Cette application est d’autant plus utile lorsque l’on sait que l’eau chaude constitue 15% du montant de la facture d’électricité.

La stratégie Nationale Bas-Carbone a été mise en place après la Cop 21 et les accords de Paris afin de réussir ces objectifs.

Source : ministère de la Transition écologique et solidaire

En plus de la fiscalité carbone, une taxe sur les produits ou services selon la quantité de gaz à effet de serre émis est ajoutée. C’est en 2014 que la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques a été introduite en France. Les recettes seront utilisées pour la transition énergétique permettant de financer le renouvellement de nos énergies vers des énergies renouvelables.